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[2013] – 125 logements « basse consommation » – 94450 Limeil-Brevannes

Le premier quartier durable français composé de mille deux cents logements a été imaginé dès 2006 sur la commune de Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne. Fruit d’une longue réflexion du maire de cette commune, Joseph Rossignol, il s’appuyait sur des critères environnementaux qui anticipaient largement les règles performantielles en vigueur.​

[2013] – 71 logements « basse consommation » – 94400 Vitry-sur-Seine

CLe long du boulevard des Arts, appellation retenue par la mairie de Vitry-sur-Seine pour signifier le renouveau de l’avenue de Stalingrad qui mène au musée MAC/VAL depuis la porte de Choisy, « Maufras et associés architectes » y fait écho en dotant la silhouette de cet immeuble d’angle de deux grandes fenêtres urbaines, cadrées « comme au musée ».

[2012] – rue d’Aurion – 93110 Rosny-sous-Bois

CEn adéquation avec le site sur lequel il est construit et qui borde l’autoroute A86 ces trois résidences sont des lieux de passage pour des résidents de courte ou moyenne durée. Pour autant, l’esthétique, la géométrie du bâtiment, son atmosphère intérieure et les matériaux utilisés ont été pensés pour offrir au passager un peu de quiétude au milieu des plus importantes infrastructures de transport de la banlieue est parisienne.

[2011] – avenue du général De Gaulle – 93110 Rosny-sous-Bois

Développement durable ne rime pas seulement avec l’utilisation de matériaux dits de dernière génération. Pour cet ensemble de logements locatifs à prix intermédiaire, qui présente l’inconvénient d’être en entrée de ville le long d’une avenue très fréquentée et face au centre commercial de Rosny II, « Maufras et associés architectes » a proposé une muraille crénelée en plan et en silhouette protégeant du bruit routier les jardins intérieurs sur lesquels s’ouvrent la quasi totalité des séjours.

[2007] – 28 rue Villeneuve / 30-32 rue Gaston Paymal – 92110 Clichy-la-Garenne

Une réflexion au préalable qui privilégie l’urbain – comment densifier la réunion de deux propriétés en conservant sur l’une son jardin et sur l’autre un pavillon centenaire -, et qui se prolonge par une négociation complexe avec les services ministériels de l’architecture. Le compromis trouvé renforce un peu plus l’éclectisme de la ville, même si la référence aux Arts décoratifs peut être taxée d’anachronisme.

[2004] – 21 avenue Georges Sand / 34 rue de la métallurgie – 93200 Saint-Denis

Un travail sur l’angle, thème souvent rabâché en ville, ici réinterprété de façon originale par la mise en retrait du plan de façade principale pour créer au niveau du hall d’entrée un entre deux paysages, à la manière des immeubles new-yorkais. Tous les espaces collectifs – hall d’entrée, cages d’escaliers, paliers d’ascenseurs- sont également baignés par la lumière naturelle.

[1997] – 56 rue de Turbigo – 75003 Paris

Pour la restructuration de cet immeuble, le parti architectural a respecté la mémoire du lieu – un immeuble de la fin du XIX° caractéristique des alignements haussmanniens de la rue de Turbigo -, aussi bien dans la lettre -conservation et embellissement de sa façade historique-, que dans l’esprit -recomposition de ses espaces de distribution-, tout en proposant à l’intérieur des nouveaux appartements une distribution, des surfaces et un équipement conformes aux modes de vie contemporains.

[1996] – 22-24 Rue Edgar Faure – 75015 Paris

Dans la Z.A.C. Dupleix, ce bâtiment bénéficie d’une situation particulière: participant avec d’autres à la définition de l’espace du parc public, il est le seul isolé, et ainsi susceptible d’illustrer pleinement le principe de composition volumétrique défini par l’aménagement.

[1995] – 17-31 rue du Général de Gaulle – 95880 Enghien-les-bains

Pour surpasser les contraintes liées à la création d’un mail commercial limitant de fait la leur emprise à rez de chaussée, deux bâtiments aux silhouettes dynamiques sont ainsi implantés de part et d’autre de ce mail et reliés par une passerelle vitrée. 

[1992] – îlot Gambetta – 75020 Paris

L’opportunité pour l’investisseur de maîtriser un îlot entier issu du déménagement d’un industriel à la fin des années 1980, et pour l’architecte d’unifier par un même matériau de façade la modénature des bâtiments presque toujours à l’alignement des rues, en assurant les continuités urbaines nécessaires à la réussite d’une telle greffe et en créant ex nihilo un grand espace vert intérieur dynamisé par le tracé de perspectives traversant tout l’îlot.

[1992] – 61 quai de Seine – 75019 Paris

Pour rompre avec le classicisme des constructions voisines, et profiter au mieux de la poésie du lieu, grand bassin égaré dans le tissu urbain, la façade de ce bâtiment propose des bandes de fenêtres continues offrant une vision panoramique depuis les appartements.

[1990] – 26 boulevard du Lac – 95880 Enghien-les-Bains

Cet immeuble, extension fortuite d’une première résidence de 28 logements, illustre le paradoxe de l’architecte, confronté, avec un décalage de cinq années, à environnement qu’il a lui-même mis en place. Le parti retenu joue d’une exacte contradiction de la solution initiale, refusant la facilité d’une volumétrie contrapuntique.

[1987] – 36-42 rue Milton / 2-6 cité Fénelon – 75009 Paris

Commande risquée de la part du bailleur pour cet ensemble de logements sociaux à reconstruire tout en veillant au relogement sur place de nombreux locataires. Ne niant pas l’harmonie créée par les immeubles haussmanniens avoisinants, l’édifice est scindé en deux, laissant ainsi entrevoir depuis la rue, la cour intérieure.

[1987] – 106-112 boulevard Blanqui / 66-72 rue de la Glacière – 75013 Paris

Original dans sa conception, cet ensemble de bâtiments recrée avec son jardin central un microcosme à l’abri du tumulte urbain. Les façades tournant le dos à la ville et se reflétant par le jeu de la géométrie parfont cette ambiance narcissique.

[1985] – 16-22 rue des Orteaux – 75020 Paris

Du fait des contraintes géométriques nées des politiques urbaines qui se sont succédées dans ce quartier du 20ème arrondissement, le bâtiment se pare d’une proue majestueuse épousant l’angle formé par les rues. L’ouverture de cette proue vers le jardin intérieur –dessinée par une déchirure dans la façade du bâtiment- achève de le comprendre comme un obstacle.

[1982] – 58 avenue de Saxe – 75015 Paris

Un projet de rupture stylistique, très médiatisé y compris à l’étranger, fruit de l’ingénuité et d’une part d’inconscience dans l’esprit de ses concepteurs comme d’un concours de circonstances heureux qui a facilité son acceptation par les différentes administrations en charge des autorisations d’urbanisme à Paris.

[1982] – 24 boulevard du lac – 95880 Enghien-les-Bains

Faire corps avec la nature : c’est le maître mot de cette résidence mixte dans un parc au bord du lac d’Enghien. La façade donnant sur le boulevard, altière dans sa conception s’oppose au charme latin donné à la cour centrale. L’ensemble est unifié par l’emploi d’un revêtement en céramique.

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